Le mélange des genres - L’humour pour ouvrir le dialogue
Avec Le mélange des genres, le réalisateur Michel Leclerc présente un film choral sur la société post #metoo. Une comédie policière pour créer de la pensée et du débat. Sur les écrans le 16 avril.
Faire une comédie autour des questions du féminisme et du mouvement #metoo en 2025 est ardu, surtout quand on est « un réalisateur vieillissant, mâle, hétéro et blanc, pas franchement l’incarnation du mouvement » commente le réalisateur Michel Leclerc. Profitant d’un casting quatre étoiles - Léa Drucker, Benjamin Lavernhe et Judith Chemla (entre autres) - il s’est lancé dans cet exercice périlleux avec son nouveau long métrage Le mélange des genres qui sort ce 16 avril dans les salles. Avec une construction proche de la bande dessinée, il utilise la caricature avec finesse en tenant toujours à révéler une part de la réalité. Puisse l’humour désamorcer les tensions et ouvrir le dialogue.
Quiproquo
Simone (Léa Drucker), policière aux idées conservatrices, infiltre un groupe féministe, les « Hardies », pour enquêter sur des militantes suspectées d'être liées à un meurtre. En leur compagnie, elle évolue et découvre le féminisme. Mais sa couverture est fragile, et les « Hardies » la soupçonnent d’être une taupe. Pour se protéger, Simone accuse au hasard un homme, Paul (Benjamin Lavernhe), de viol. Ce dernier, homme au foyer, parfaitement doux et « déconstruit », devient alors une cible. Bien qu'elle regrette son acte, l'accusation publique rend impossible toute réparation, et Paul est désormais dans la ligne de mire du collectif. MB