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Motocultor, le festival de métal made in Bretagne, revient du 15 au 18 août pour sa 15ème édition. Comme l’an dernier, il se déroulera à Carhaix, dans le Finistère, sur le même site que celui des Vieilles Charrues en juillet.

Prenons un habitué des Vieilles Charrues un peu étourdi qui se tromperait d’un mois dans la date. Il croiserait à l’endroit indiqué des looks un peu plus atypiques qu’à l’accoutumé. Des cheveux un peu plus longs, beaucoup de t-shirts de groupes, un poil moins de couleurs... Il échangerait de fraternels signes de cornes avec de joyeux inconnus et se dirigerait, un peu surpris, vers l’une des quatre scènes s’offrant à lui. Là, il pourra s’adonner à quelques danses extatiques, du plus timide headbang au plus sportif et rassembleur des pogos, mosh, circle pits ou autre wall of death, en toute bienveillance et convivialité, bien entendu.
Et dans les tympans ? La claque. Des riffs qui crachent joués vite et fort, des roulements de batterie, des chants tirés du fond de la gorge. Mais pas seulement. Avec plus de 110 groupes, notre festivalier trouvera forcément musique à son oreille. Des rythmiques hypnotiques, de longs morceaux construits patiemment, quelques uppercuts punks, des inspirations folks, des ritournelles bretonnantes, et même de la musique médiévale. Évidemment, toute une palette de métal, du plus brutal au plus baroque. Et comme ça les quatre jours auront passés. Notre amateur de Charrues n’aura pas été déçu. Surpris, bousculé musicalement et parfois littéralement, sans doute, mais pas déçu. Alors cet été, pour découvrir, pour changer, ou simplement pour ne pas choisir, pourquoi ne pas goûter au métal ? Mathieu Durand

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