La longue marche de Mes Souliers Sont Rouges
Depuis 30 ans, le groupe d’origine normande arpente le monde avec sa musique folk et traditionnelle. On le retrouvera le 19 octobre aux Arcs de Quéven où il présentera son 8e album.
Mes Souliers Sont Rouges continuent de bien marcher. Le groupe d’origine normande présente en ce moment son huitième album sorti cette année et qui se situe à mi-chemin « entre folk et modernité », dixit Gullivan l’un des fondateurs.
Une tournée qui l’amène avec 213 Productions aux Arcs de Quéven le samedi 19 octobre prochain. Avec cet opus intitulé Faut se mêler, Mes Souliers Sont Rouges parviennent encore une fois à se réinventer avec des compositions inédites et des chansons écrites par de nouveaux paroliers comme la Montréalaise Marion Cousineau ou encore Benoît Viquesnel.
Touche féminine
La musique croise les accents cajuns, irlandais et québécois. En plus des instruments traditionnels qui constituent l’ADN du groupe, on retrouve de la cornemuse avec une poignante mélodie dans l’Ode à La Demoiselle. Mes Souliers Sont Rouges abordent aussi des thèmes graves avec des airs rafraîchis par le violon, ensoleillés par l’accordéon ou traversés par la flûte.
Le groupe a eu la bonne idée d’inviter Amélie-les-Crayons pour l’interprétation lumineuse de la chanson Maraîcher mon ami. Pour la première fois, une voix féminine retentit au milieu de la puissance vocale masculine des cinq musiciens et chanteurs de Mes Souliers Sont Rouges. Une touche féminine qui s’ajoute à celle de Périnne Diot. Cette dernière a rejoint le groupe il y a environ trois ans en tant que chansigneuse.
Entendez, elle chante et interprète en langue des signes française. Preuve s’il en est que Mes Souliers Sont Rouges regardent de l’avant.