Situé au cœur de la ville close d’Hennebont, le Théâtre à la Coque est un lieu de résidence et de programmation pour les marionnettistes. Depuis quelques mois, il a même obtenu le tout nouveau label de centre national de la marionnette.

Une récompense ! Le Théâtre à la Coque arbore le label centre national de la marionnette délivré il y a quelques mois par le Ministère de la Culture. Un statut que Serge Boulier, figure emblématique de l’art de la marionnette, espérait depuis une dizaine d’années pour son théâtre d’Hennebont et qui a été attribué à seulement six centres en France. « Ce label pérennise notre projet autour de trois missions principales : l’aide à la création ; la diffusion, que ce soit dans ses murs, en partenariat avec de grands plateaux ou en décentralisé ; l’édu- cation artistique et culturelle, auprès des scolaires et acteurs socioculturels et de la santé. », indique Laurent Rainaud, en charge de la communication et relations publiques du Théâtre à la Coque.
Installée en plein cœur de la ville close d’Hennebont, la salle de 80 à 90 places fait rayonner un art en plein développement qui réunit la danse, le théâtre et le cirque. « C’est un peu l’art de l’impertinence, résume Laurent Rainaud. On peut faire dire ce que l’on veut à la marionnette. » Plusieurs techniques y sont associées. Cela va de la manipulation de la marionnette en passant par les théâtres d’ombres et d’objets. Quant aux matières, elles peuvent aussi bien faire appel à l’argile, au tissu ou au papier.
Outre la scène, l’atelier constitue un élément essentiel pour la création de spectacles. Durant la saison culturelle 2022-2023, le Théâtre à la Coque aura accueilli une douzaine de compagnies en résidence. « En tant que centre national, l’État nous demande de porter attention à l’accompagnement de jeunes compagnies émergentes. », rappelle Laurent Rainaud. En plus des compagnies en résidence, des élèves de la prestigieuse École nationale supérieure des Arts de Charles-Mézières séjournent à Hennebont.

Tous les âges

Contrairement à certaines idées reçues, l’art de la marionnette s’adresse à tous les âges. « Nous essayons d’équilibrer les représentations destinées aux jeunes publics et aux adultes », explique Laurent Rainaud. Dans l’optique de faire rayonner l’art de la marionnette, le Théâtre à la Coque engage des partenariats avec quelques salles voisines comme Trio…s à Inzinzac-Lochrist, Athéna à Auray ou, plus récemment, Quai 9 à Lanester. Le statut de centre national de la marionnette devrait aboutir à d’autres rapprochements.
Depuis l’an dernier, le Théâtre à la Coque participe au festival Méliscènes organisé par Athéna. Pour la 22e édition programmée du 10 au 26 mars 2023, deux spectacles se tiendront à Hennebont : le 17, 2H32 histoire d’une marathonienne, « qui se rapproche du théâtre d’auteur » et, le 24,Juste une mise au point « qui se situe à la frontière de la marionnette, de la musique et du stand up », dixit Laurent Rainaud.
Dans la foulée, le Théâtre à la Coque enchaînera les 31 mars et 1er avril avec Petites galeries du déclin. Un joyau à découvrir dès six ans qui se présente en un triptyque de petites fables joué par deux manipulateurs sur fond de problématiques contemporaines. « C’est très drôle », promet Laurent Rainaud. Une belle occasion de découvrir l’art de la marionnette en famille.

LE VENDREDI 31 MARS ET LE SAMEDI 1ER AVRIL, LE THÉÂTRE À LA COQUE PRÉSENTERA PETITES GALERIES DU DÉCLIN. UN JOYAU À DÉCOUVRIR DÈS 6 ANS QUI SE PRÉSENTE EN UN TRIPTYQUE DE PETITES FABLES, JOUÉ PAR DEUX MANIPULATEURS SUR FOND DE PROBLÉMATIQUES CONTEMPORAINES.