Panorama Boy, auteur-compositeur-interprète : « un projet né à Paris, finalisé en Bretagne »
Cʼest à La Base que Sortir Ici a rencontré Alexandre Ferré alias Panorama Boy. Lʼancien DJ parisien sʼest installé, pendant lʼété 2020, près Lorient où il a pu peaufiner son premier album qui sort ce mois-ci. Entretien…
Votre EP s’intitule « Paris la nuit ». Quel est votre lien avec la Capitale ?
Je suis originaire de la Région Parisienne. Cet EP raconte mon expérience comme DJ à Paris où j’ai formé un duo avec Michel-Ange au sein de California Machine. Nous avions été repérés en 2018 lors du Lab Festival, un tremplin organisé au Panic Room. En parallèle de mon travail chez Apple, je mixais de la house et du disco les vendredis et samedis soir dans des lieux parisiens jusqu’au confinement en mars 2020. Auparavant, de 2014 à 2017, j’avais monté un studio de production à Pantin en Seine-Saint-Denis. J’accompagnais des artistes au niveau de la composition et des arrangements jusqu’au pré-enregistrement. Pour autant, mon EP s’adresse à tous les amoureux de la nuit, peu importe la ville. Si le projet est né à Paris, il a été finalisé en Bretagne.
Dans quel contexte avez-vous décidé de vous installer à Lorient ?
J’ai déménagé en juillet 2020 avec ma compagne qui est graphiste et qui a de la famille à Larmor. Je suis arrivé avec plein de morceaux dans mon ordinateur. J’ai passé mon temps à expliquer aux artistes comment faire faire leur musique sans franchir le pas moi-même.
Je rêve depuis une dizaine d’années de monter sur scène et de me produire devant du public. J’ai adhéré en septembre 2021 à l’Hydrophone à Lorient pour basculer de la musique en studio au live. C’est désormais à mon tour d’être accompagné.
Comment définiriez-vous votre univers musical ?
Rythmique, intense et romantique… C’est un mix entre Christine & The Queens, Michel Berger, Justice et des influences pop des années 80. J’apporte des sonorités plus électro à la variété française. Les textes sont également importants. Je suis arrivé à la musique par l’écriture.
Quel regard portez-vous sur la scène lorientaise et bretonne en général ?
Le cadre est extraordinaire et les gens demeurent très accessibles. La Bretagne est une terre de musique et Lorient dispose d’un potentiel énorme. Le rock et le rap y tiennent une place prépondérante. Nous sommes très peu dans la mouvance électro pop à la française. Je veux réussir ici.
Bio
1990 : naissance
2011 : études de stylistes et modélistes qu’il arrête
2014 : création d’un studio de production à Pantin (93)
2017 : travail chez Apple
2018 : DJ au sein duo California Machine
2020 : installation à Larmor près de Lorient
2021 : adhésion à l’Hydrophone
2022 : sortie de « Paris la nuit », un EP comprenant 5 morceaux