À la rencontre des chercheurs d’Océanopolis
Océanopolis participe le 29 septembre prochain à la Nuit européenne des chercheur.e.s. L’occasion pour Sortir Ici de revenir sur notre reportage publié cet été et de partir à la rencontre de l’équipe de recherche d’Océanolab.
« C’est unique au monde. Personne n’a été aussi fou que nous pour le faire ! ». La remarque amusée de Céline Liret, directrice scientifique d’Océanopolis, traduit la portée du projet Océanolab. Inauguré au printemps dernier juste à l’entrée du centre océanographique brestois, ce nouvel espace de 160 m2 permet aux visiteurs d’échanger avec des scientifiques travaillant en laboratoire. Ouvert au grand public tous les jours de l’été, il accueille jusqu’à la fin d’année 2023 une équipe de chercheurs de l’Institut universitaire de la mer qui travaille sur les huîtres plates Belon. Avant de laisser la place à un autre projet en 2024 sur les ormeaux.
Changement climatique
« On étudie actuellement à Océanolab les huîtres plates que l’on retrouve dans la rade de Brest en mesurant les effets du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité et de la pollution plastique, précise Ika Paul-Pont, chercheuse au CNRS et spécialiste du plastique. Dans un laboratoire de recherche, il est très rare de pouvoir travailler sur un temps aussi long. » Océanolab est le fruit d’un partenariat entre l’Institut européen de la mer de l’Université de Bretagne Occidentale et Océanopolis. Les appels à projets sont liés à la problématique du changement climatique. Les équipes sélectionnées se veulent paritaires entre les hommes et les femmes. On retrouve une palette de profils allant des étudiants en master jusqu’aux doctorants.
Des médiateurs scientifiques accueillent et orientent les visiteurs dans cet espace interactif. Entre deux expériences, les chercheurs se montrent également disponibles pour expliquer leur métier. « Océanolab permet au public, dès 6 ans, de porter un autre regard sur la recherche, justifie Céline Liret. Nous voulons redonner confiance en la science et susciter des vocations pour les plus jeunes. » « Nous n’avons aucun mal à partager les résultats de nos recherches », renchérit Ika Paul-Pont. Une aubaine pour les visiteurs curieux et soucieux de la préservation de la planète.
Pratique Oceanopolis Brest